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Le bord de mer est d’abord caractérisé par sa faible amplitude thermique.
Les différences de température entre le jour et la nuit, ainsi qu'entre les saisons, sont atténuées par l’océan.
La température moyenne au bord de mer est de 6°C. Il ne gèle guère plus de 16 jours par an.
L’humidité est très forte au bord de la mer. L’air est moins sec que dans l’arrière pays. L’humidité est constante, la nébulosité est importante avec des pluies fines et abondantes surtout en hiver (plus caractéristique en climat océanique qu'en climat méditerranéen).
La luminosité est intense sur le bord de mer.
Lorsque l’on se promène au bord de la mer on remarque souvent que dans l’arrière pays il y a une bande nuageuse. La frange littorale est beaucoup plus lumineuse que l’arrière pays. On remarque sur les cartes météo des différences de 300 heures d’ensoleillement par an.
Contrairement aux croyances il ne pleut pas beaucoup sur la frange littorale. Le nombre de mm de pluies par an peut avoisiner les 800 mm sur la côte bretonne et dépasser les 1000 mm dans le Centre Bretagne. Sur le littoral atlantique et manche ces pluies sont fines et abondantes. En climat méditerranéen les pluies tombent en grosses averses sur un petit nombre de jour.
Le vent
Le vent déforme, casse, provoque aussi la chute des arbustes ou des arbres.
Le vent transporte aussi du sel ou du sable :
Il a un effet desséchant :
Il assèche la surface du sol
Il provoque la transpiration des feuilles, l’évaporation
Il augmente les effets du froid (un vent de 80km/h multiplie par 3 les effets du froid)
Les arbustes et surtout les arbres ont du mal à se développer à leur hauteur normale. Aussi on peut avoir un peuplier blanc que dépassera péniblement les 3 ou 4 mètres au bord de la mer, alors que dans un endroit abrité au fond d’une vallée il atteindra 25m.
Le sel est transporté sous forme de fines gouttelettes (embruns) qui se déposent sur les végétaux.
Sa présence dans le sol est toxique pour les plantes (sauf de rares espèces) et gêne à l’absorption de l’eau.
Le sable abîme
Le sable transporté par le vent déchiquette et brûle les feuilles par un effet de mitraillage.
Il s’accumule au pied des plantes et les enfouit.
Parfois riche en débris de coquillages calcaires, il constitue un apport très préjudiciable à certains végétaux.
On confond souvent plantes de bord de mer (qui résistent au vent et embruns…), et plantes de climat doux (qui aiment le climat tempéré du littoral).
La liste des végétaux présentés sur ces pages distinguent les variétés qui résistent (1ère, 2ème et 3ème ligne), des variétés qui n’aiment pas les embruns mais qui apprécient la douceur, la luminosité du climat côtier.
Le climat du bord de mer permet d’avoir un choix de plantes très important.
D’autre part, plusieurs espèces sont très résistantes aux embruns ainsi qu'au vent mais elles ne supportent pas le froid. C’est le cas de l’Hebe franciscana ‘BlueGem’ ou du Coprosma repens. Ces espèces donnent de très bons résultats sur les pointes finistérienne abritées des vents froids (Est et Nord).
Devront répondre à un certains nombre de critères d’adaptations :
Leurs caractéristiques morphologiques (feuille épaisse, rameaux souple…)
Accoutumance à l’air salin
Accoutumance à la salinité du sol
Résistance à la sécheresse
Bon enracinement
Résistance aux phénomènes d’enterrement par le sable