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Les végétaux qui résistent au sec au vent au sel, bien qu’appartenant à des familles différentes présentent un certains nombre de points communs. Les conditions de bord de mer sont sévères et sélectionnent les végétaux. Le vent, qui transporte aussi le sable et le sel, le sec.
Si l’on veut que les plantes résistent sur le littoral, il faut planter des espèces résistantes au vent et pourtant…bien souvent les plantations ne sont pas cohérentes, car il y a un manque d’information. Le jardinier se décourage et fait marche arrière. Il faut planter au bord de mer des plantes de bord de mer, en montagne des plantes résistantes au froid, en zone humide des plantes résistantes aux sols humides… Les végétaux plantés dans leur biotope sont des végétaux qui vont rester en bonne santé.
Choisir des végétaux, c’est aussi éviter l’uniformité. Planter des essences variées permet une meilleure harmonie avec l'environnement.
Les végétaux ont adoptés des caractères morphologiques spécifiques qui constituent des barrières de protection pour :
- compenser les besoins en eau,
- résister au brûlure du sel,
- ne pas être déchiqueté par le sable…
Il faut faire une nuance entre les végétaux halophytes et halophiles. Les premiers sont des végétaux qui ont besoins de sel pour se développer. Leur gamme est restreinte et on en rencontre peu ou pas dans la gamme ornementale des végétaux. Les plantes halophiles sont des plantes qui supportent le sel, sans forcément l’aimer.
Il est en générale gris ! Les feuilles sont recouverte d’une pilosité (petits poils invisible) ou d’un tomentum abondant qui donne cet aspect duveteux, gris argenté à la feuille. C’est une protection contre la luminosité trop forte, la sécheresse ainsi que contre le sel. Le Senecio greyii, le Ballota pseudodictamnus sont d'excellent exemples
Les feuilles sont parfois des plantes grasses, avec des feuilles et des tiges plus ou moins charnues. Cette succulence correspond plus à une adaptation au sel que au à la sécheresse.
Les feuilles vernissées et cette cuticule agit comme un film protecteur contre les dépôts de sel ainsi que contre la sécheresse. Ex : Pittosporum tobira, Hebe, Yucca, Hedera Les stomates sont rares et enfoncées.
Chez certaines graminées, les feuilles s’enroulent, enfermant les les stomates à l’intérieur, ce qui réduit considérablement la transpiration par temps sec.
Les feuilles sont fines et légères : Tamaris, Olearia virgata, Bruyère, Graminée
Les feuille secrétant une gomme poisseuse. Cette gomme poisseuse protège du sel. Ex : Cistus Escallonia.
Certaines plantes à feuilles caduques ne souffrent pas des embruns.
Les rameaux souples s’adaptent au vent (Olearia virgata).
La hauteur des plantes du bord de mer est généralement peu élevée. Un moyen de laisser passer le vent est de rester petit ! Il existe peu d’arbres au bord de mer.
Certaines plantes ont développée un port prostré. On rencontre sur certaines pointes bretonnes une forme prostré du genêt à balai (Cytisus scoparius sups maritimus) : C’est une sous espèce de genêt commun. On peut le cultiver comme couvre sol. D’une manière générale on trouve beaucoup d’espèces qui poussent assez bas et peu d’arbres. En d’autre terme les végétaux se sont adaptés au bord de mer en poussant au raz du sol.
Quelques exemples : Bruyères, Armeria, Dimorphoteca, Sedum
D’autres les tiges se recourbent à angle droit dès que le vent
Les racines aussi permettent de s’adapter au vent et à la sécheresse.
Il doit être solide ou plutôt il doit tenir la plante.
Si il a peu de racines, celles-ci sont profonde : racine pivotante.
Elles peuvent être très nombreuses comme les graminées.
Lorsque le sol n’est pas stable c’est une autre histoire : Les plantes doivent résister au phénomène d’enterrement du sable. Le système racinaire s’adapte. Beaucoup de ces plantes drageonnent.